Programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire : nouvelles données probantes

 

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Contenu


Qu’est-ce que la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire?

Objectifs et visée de ce document

Contexte

Qui a accès à la prescription de substances plus sécuritaires?

Que démontrent les données probantes?

Facteurs de réussite des programmes

Défis des programmes

Commentaires de bénéficiaires d’une prescription d’approvisionnement plus sécuritaire

Pour plus d’information

Références citées

À propos de ce document

Qu’est-ce que la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire?

L’approvisionnement sécuritaire désigne une offre de médicaments pharmaceutiques réglementés dont le contenu, la quantité, la qualité et la puissance sont connus et qui procurent les propriétés modifiant l’état psychique ou corporel des drogues qui, actuellement, ne sont disponibles que sur les marchés illicites et ne sont pas proposées dans le cadre des traitements par agonistes opioïdes traditionnels (ACPUD, 2019).

« Les programmes [de prescription] d’opioïdes plus sécuritaires sont une intervention prometteuse pour endiguer la crise des surdoses qui sévit en Amérique du Nord, car ils offrent aux personnes présentant un risque élevé de surdose mortelle une solution de rechange aux drogues toxiques. » (Ivsins et al., 2020b)

Table des matières

Objectifs et visée de ce document

Ce document à l’intention du grand public, des décideurs politiques et des médias résume les données actuelles sur la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire. Il s’appuie sur les conclusions d’articles de recherche examinés par des pairs et de commentaires, ainsi que sur tous les rapports d’évaluation de programmes publiés à ce jour. Pour un examen plus approfondi des données probantes, veuillez consulter Safer Opioid Supply: A Rapid Review of the Evidence par ODPRN.

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Contexte

L’apparition du fentanyl dans l’offre de drogues non réglementées au cours des dernières années a rendu les substances illicites de plus en plus imprévisibles et toxiques. De ce fait, entre janvier 2016 et septembre 2022, on dénombre 34 455 décès liés à la toxicité des opioïdes au Canada (Comité consultatif spécial, 2022). Le fentanyl est le principal responsable des décès liés à la drogue au Canada, soit 89 % des décès liés à la drogue en Ontario et 86 % en Colombie-Britannique en 2021 (bureau du coroner de la Colombie-Britannique, 2023; Gomes, Murray et al., 2022).

« …le moyen le plus rapide de réduire les décès est de réduire la dépendance à l’égard de l’offre de drogues toxiques et non réglementées pour les personnes qui consomment des drogues. Pour des personnes risquant de mourir, on doit créer un accès à une offre de médicaments pharmaceutiques réglementés dont la qualité est contrôlée. » (British Columbia Coroners Service Death Review Panel, 2023)

Santé Canada finance actuellement 25 programmes pilotes reposant sur des modèles médicaux d’approvisionnement plus sécuritaire. On retrouve le plus souvent la prescription d’approvisionnement plus sécuritaire en contexte communautaire, comme les centres de santé communautaires et les cliniques de soins primaires, et les pharmacies locales (Glegg et al., 2022). Il existe également des programmes non financés et des prestataires de soins de santé indépendants qui prescrivent des substances réglementées. Enfin, des modèles non autorisés de clubs d’acheteurs sont aussi à l’étude, , et les résultats préliminaires sont très encourageants, démontrant des réductions des surdoses, des interactions avec la police, des hospitalisations, et de l’exposition à la violence.

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Qui a accès à la prescription de substances plus sécuritaires?

Environ 5 % des adultes dans le monde consomment des drogues illégales, et près de 90 % d’entre eux le font de façon occasionnelle ou récréative (Schlag, 2020). Toute personne qui utilise des opioïdes issus du marché illicite – que ce soit à des fins récréatives ou de façon régulière – doit avoir accès à un approvisionnement plus sécuritaire. À l’heure actuelle, les substances issues d’un approvisionnement plus sécuritaire ne peuvent être obtenues qu’à travers des programmes médicalisés (donc à travers une prescription) en raison du contexte législatif et réglementaire actuel au Canada.

Par contre, ces programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire ont une capacité très limitée. Un programme a estimé que 6 000 personnes dans sa région bénéficieraient d’une telle prescription, alors qu’il ne peut en offrir qu’à 300 personnes (McMurchy et Palmer, 2022). Les programmes donnent actuellement la priorité aux personnes qui courent un risque très élevé de mourir d’une surdose (Young et al., 2022), qui souffrent de graves complications médicales en raison de leur consommation de drogues (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; McMurchy et Palmer, 2022; Selfridge et al., 2020) et qui sont exclues des soins de santé, y compris des traitements conventionnels par agonistes opioïdes (ESCODI, 2022).

« Les personnes qui utilisent des opioïdes ne sont pas toutes intéressées par un traitement, et le traitement conventionnel ne convient pas à toutes les personnes qui utilisent des opioïdes. » (Ivsins et al., 2020a).

Les programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire ne sont pas accessibles aux personnes qui utilisent des opioïdes à des fins récréatives. Parmi les critères d’inclusion habituels de ces programmes figurent le trouble lié à l’utilisation d’opioïdes tel que défini par le DSM-V et une expérience antérieure non concluante avec la méthadone, la buprénorphine ou la morphine orale à libération lente, ou un manque d’intérêt à l’égard de ces trois substances (Hales et al., 2020). Certains programmes ajoutent des critères tels que des antécédents de surdose et un risque élevé de surdose, des complications liées à l’utilisation de drogues injectables (infections, etc.) et des facteurs sociaux comme le fait de ne pas avoir de logement ou d’être en situation de logement précaire, d’être déconnecté·e des soins de santé et des services sociaux ou de participer au travail du sexe ou à des activités criminelles. Les taux de rétention des programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire sont très élevés (Atkinson, 2023; McMurchy et Palmer, 2022; Kolla et al., 2022; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; ESCODI, 2022; Selfridge et al., 2022).

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Que démontrent les données probantes?

Les personnes à l’origine de la mise en place de la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire au Canada se sont appuyées sur l’abondante littérature consacrée aux études internationales sur le TAO, aux études européennes sur le traitement avec prescription d’héroïne (TPH) et au TAOi pratiqué au Canada. De nombreux travaux de recherche et d’évaluation sont en cours. Les études scientifiques examinées par des pairs et les évaluations des programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire indiquent ce qui suit :

  • La prescription d’hydromorphone ne contribue pas aux décès liés à la drogue : Les données des coroners de la C.-B. et de l’Ontario n’ont trouvé aucun lien entre la prescription d’hydromorphone et les décès par surdose de drogue : « Rien n’indique que la prescription d’un approvisionnement sécuritaire contribue aux décès liés aux drogues illégales » (bureau du coroner de la Colombie-Britannique, 2023). En Ontario, malgré l’augmentation de l’utilisation d’hydromorphone à libération immédiate au début de la pandémie, le pourcentage et le nombre total de décès liés à l’hydromorphone ont en fait diminué (Gomes, Murray et al., 2022).
  • Réduction du risque de décès et/ou de surdose : Chez les personnes bénéficiant d’une prescription de substances plus sécuritaires, les décès liés à la drogue et les décès toutes causes confondues étaient rares (Young et al., 2022; Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022) et les surdoses étaient moins nombreuses (Atkinson, 2023; Bardwell et al., 2023; ESCODI, 2022; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; Lew et al., 2022; McNeil et al., 2022; Perri et al., 2023a; Schmidt et al., 2023; Selfridge et al., 2020).
  • Participation aux programmes et aux soins et rétention : Un meilleur accès aux soins de santé et aux services sociaux, notamment aux soins primaires, à l’isolement en cas de COVID-19, au TAO, au counseling et à l’aide au logement; et amélioration des relations avec les prestataires de services (Atkinson, 2023; Brothers et al., 2022; Haines et O’Byrne, 2023; Haines, Tefoglu, et O'Byrne, 2023; Hong, Brar et Fairbairn, 2022; Kalicum, 2023; Kolla et al., 2022; McMurchy et Palmer, 2022; Perri et al., 2023a; Schmidt et al., 2023; Selfridge et al., 2020; Selfridge et al., 2022).
  • Amélioration de la santé physique et mentale : Une amélioration de la gestion des maladies chroniques et/ou infectieuses, de l’observance thérapeutique, de la gestion de la douleur, du sommeil, de l’alimentation et du niveau d’énergie (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022; Haines et O'Byrne, 2023; Haines, Tefoglou, et O'Byrne, 2022; Ivsins et al., 2021; Klaire et al., 2022; Kolla et al., 2022; Kolla et Fajber, 2023; McMurchy et Palmer, 2022; Perri et al., 2023a; Selfridge et al., 2020).
  • Moins de visites aux urgences et d’hospitalisations : Une réduction significative des visites aux urgences et des hospitalisations par rapport à l’année précédente après avoir intégré le programme d’approvisionnement plus sécuritaire, alors qu’aucun changement n’a été constaté au sein d’un groupe apparié non exposé à l’approvisionnement plus sécuritaire au cours de la même période (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022).
  • Diminution des hospitalisations pour complications infectieuses : Au cours de l’année suivant le début d’un programme d’approvisionnement plus sécuritaire, on a constaté une diminution importante des hospitalisations pour complications infectieuses chez les personnes bénéficiant du programme; les hospitalisations sont passées de 26 lors de l’année précédant l’entrée dans le programme à 13 au cours de l’année suivant l’entrée dans le programme (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022). Aucun changement n’a été constaté au sein d’un groupe apparié non exposé à l’approvisionnement plus sécuritaire au cours de la même période (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022). L’augmentation, depuis 2016, des taux d’infection chez les personnes qui s’injectent des drogues correspond à la tendance du marché des drogues non réglementées à se tourner vers le fentanyl obtenu sans ordonnance (Gomes, Kitchen et al., 2021). Plusieurs client·e·s ont crédité les programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire pour une réduction de fréquence qu’on s’était injectée, pour offrant une alternative à s’injecter le fentanyl, et pour leur faciliter de cesser de s’injecter par la provision d’un approvisionnement plus sécuritaire en dose suffisante et en forme qu’on peut avaler (Gagnon et al., 2023).
  • Réduction de la consommation de drogues provenant du marché non réglementé (réduisant ainsi le risque de surdose) et, dans certains cas, réduction de la consommation de drogues de manière générale ou arrêt de la consommation de drogues par injection (Atkinson, 2023; Bardwell et al., 2023; Haines, Tefoglu, & O'Byrne, 2023; Kalicum, 2023; Kolla et al., 2022; Kolla et Fajber, 2023; McNeil et al., 2022; ESCODI, 2022; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; Selfridge et al., 2020; Ivsins et al., 2020b).
  • Meilleur contrôle de la consommation de drogues : La flexibilité et l’autonomie que procurent les programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire, combinées à la certitude quant à la puissance des doses, ont permis aux participant·e·s d’éviter les symptômes de sevrage et de gérer la douleur (Bardwell et al., 2023; Haines et O’Byrne, 2023; McNeil et al., 2022; Ivsins et al., 2020b, Selfridge et al., 2020).
  • Amélioration du bien-être et de la stabilité sociale : Amélioration de la situation économique (Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; Ivsins et al., 2020b; Perri et al., 2023a; Selfridge et al., 2020;), réduction des inégalités découlant de l’intersection de la consommation de drogues et des inégalités sociales (Ivsins et al., 2021), meilleur contrôle du temps, ce qui permet de se consacrer à un emploi, à des passe-temps et à des intérêts personnels (Atkinson, 2023; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; McMurchy et Palmer 2022), réduction de la participation et de l’exposition à la violence, aux activités criminelles et aux problèmes judiciaires (Haines et O’Byrne, 2023; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; Ivsins et al., 2020b; Kolla et al., 2022; McMurchy et Palmer, 2022; Schmidt et al., 2023), meilleure stabilité sociale générale (ESCODI, 2022; Schmidt et al., 2023), meilleur accès au logement (Atkinson, 2023; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022) et meilleures relations avec les membres de la famille et les amis (Kolla et al., 2022; McMurchy et Palmer, 2022; Selfridge et al., 2020).
  • Diminution des coûts des soins de santé : Les participant·e·s aux programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire ont constaté une baisse des coûts des soins de santé non liés aux soins primaires ou aux médicaments prescrits en ambulatoire dans l’année suivant le début du programme, alors qu’aucun changement correspondant n’a été observé au sein d’un groupe apparié n’ayant pas eu accès au programme (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022).

Dans l’ensemble, les nouvelles données montrent que la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire est une mesure essentielle dans le continuum de traitement et des services de réduction des méfaits pour les personnes qui n’ont pas obtenu de résultats satisfaisants avec les approches conventionnelles de soins et qui présentent un risque élevé d’intoxication aux drogues.

Les recherches utilisant des données administratives sur la santé rassurent quant à la sécurité des programmes d’approvisionnement plus sécuritaire : Gomes, Kolla et al. (2022) ont constaté une baisse importante du recours aux services de santé parmi les personnes qui ont reçu une prescription d’approvisionnement plus sécuritaire, sans qu’il y ait de changement au niveau des taux d’infection, des décès liés aux opioïdes ou de la mortalité toutes causes confondues.

De nouvelles recherches sont nécessaires, notamment des études longitudinales pour suivre l’évolution de l’accès et de la prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire au pays, déterminer les modèles les plus efficaces et définir l’impact des programmes sur la santé, le bien-être et la sécurité des individus et des communautés.

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Facteurs de réussite des programmes

  • Services auxiliaires complets : Les populations qui reçoivent une prescription d’approvisionnement plus sécuritaire se voient également proposer des services de santé et des mesures de soutien social (Gomes, Kolla, McCormack et al., 2022; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; Kolla et Fajber, 2023; Mansoor et al., 2023; Perri et al., 2023b; Selfridge et al., 2020).

« L’approvisionnement plus sécuritaire n’est qu’un aspect d’un accès plus équitable à la santé et au bien-être. Il s’agit d’une porte d’entrée de la réduction des méfaits qui permet de répondre à d’autres priorités et besoins fondamentaux. Un logement sécuritaire, un revenu viable, un accès aux soins de santé et une communauté bienveillante dont on se sent partie prenante sont tous des nécessités. » (McMurchy et Palmer, 2022)

  • Flexibilité du programme (Bardwell et al., 2023; Ivsins et al., 2020b; Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022; McMurchy et Palmer, 2022) et adaptabilité (Glegg et al., 2022; McMurchy et Palmer, 2022)
  • Approche à bas seuil d’accessibilité et centrée sur la personne bénéficiaire (Ivsins et al., 2020b; McMurchy et Palmer, 2022; Perri et al., 2023b; Ranger et al., 2021)
  • Capacité à fournir des substances pharmaceutiques répondant aux besoins des personnes (dose, formulation, type) (Giang et al., 2023; Kalicum, 2023; Ranger et al., 2021; Selfridge et al., 2022)
  • Approche communautaire, mettant de l’avant le leadership et la participation des personnes utilisatrices de drogues (Ranger et al., 2021; Haines et O’Byrne, 2023) et en considérant les perspectives des parties prenantes (Foreman-Mackey et al., 2022).

« L’approche globale de prestation de services d’approvisionnement plus sécuritaire doit être ancrée dans la communauté et reposer sur la contribution des personnes ayant une expérience concrète de la consommation, au niveau de la conception, de la planification et de la mise en œuvre des programmes. » (McMurchy et Palmer, 2022)

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Défis des programmes

Les programmes et les modèles d’approvisionnement plus sécuritaire connaissent aussi des difficultés. Les modèles actuels prennent énormément de temps aux participant·e·s, nécessitent beaucoup de personnel et ne peuvent pas fournir les substances plus sécuritaires du type (p. ex. substances fumables ou stimulants) et de la puissance que les personnes préfèrent ou dont elles ont besoin (Foreman-Mackey et al., 2022; Giang et al., 2023; Haines et O’Byrne, 2023; Kalicum, 2023; Karamouzian et al., 2023; Kolla et al., 2022; Kolla et Fajber, 2023; Mansoor et al., 2023; McMurchy et Palmer, 2022; Perri et al., 2023a). Les réglementations et politiques actuelles sont restrictives et le monde du traitement conventionnel des dépendances n’y est généralement pas favorable (Foreman-Mackey et al., 2022; Kalicum, 2023; Kolla et al., 2022; Mansoor et al., 2023; McMurchy et Palmer, 2022). La durabilité du financement des programmes est une préoccupation importante et croissante (Perri et al., 2023a).

Le détournement (le partage, l’échange et la vente de médicaments prescrits dans le cadre d’un approvisionnement plus sécuritaire) témoigne du fait que les besoins des individus et de la communauté ne sont pas satisfaits. Par ailleurs, ce phénomène n’est pas unique à l’approvisionnement plus sécuritaire (Haines et O’Byrne, 2023). Il peut être considéré comme une pratique de réduction des méfaits reposant sur l’entraide et permettant de sauver des vies et d’améliorer la qualité de vie. Il s’inscrit dans des contextes et des motivations sociales et structurelles : les difficultés d’accès aux programmes médicaux d’approvisionnement plus sécuritaire obligent souvent à adopter des pratiques de détournement. De leur côté, les programmes luttent contre le détournement en offrant des soins complets, en dépistant les drogues dans l’urine, en faisant signer des contrats aux patient·e·s et en les obligeant à prendre les doses sous supervision. Selon les rapports du coroner de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, rien n’indique que l’hydromorphone contribue aux décès liés à la drogue (bureau du coroner de la Colombie-Britannique, 2023; Gomes, Murray et al., 2022). Pour en savoir plus, consultez le document Repenser le détournement de substances : Réflexions pour les professionnel·le·s de la santé (CdPN-APS, 2022).

Pour améliorer l’approvisionnement plus sécuritaire, il faudra développer et explorer d’autres modèles, y compris des modèles non médicaux et des mesures de soutien pour les prescripteurs et prescriptrices indépendant·e·s, et se diriger vers la décriminalisation et la réglementation.

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Commentaires de bénéficiaires d’une prescription d’approvisionnement plus sécuritaire

Citations tirées d’évaluations de programmes de prescription d’approvisionnement plus sécuritaire :

  • « À partir du moment où j’ai intégré le programme, j’ai su que j’étais en sécurité. » (Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022)
  • « Je n’ai pas fait de surdose depuis que je participe au programme. J’en avais fait quelques-unes auparavant où on a dû utiliser un défibrillateur. » (Atkinson, 2023)
  • « C’est un miracle… ça m’a fait aimer la vie. Ça m’a donné une raison de sortir du lit. Toute ma vision de la vie a changé. » (Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022)
  • « Je suis moins souvent à l’hôpital pour faire drainer mes abcès, parce que je prends mes médicaments. Je trouve ça plus efficace. » (Atkinson, 2023)
  • « En fait, je me réjouis d’en faire partie, parce que ça me donne le sentiment d’avoir une famille. » (Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022)
  • « Je ne consomme plus de drogues de la rue. Je n’aurais jamais cru que ce serait possible. » (McMurchy et Palmer, 2022)
  • « La meilleure partie, c’est la liberté. Ça me donne beaucoup de liberté, plus que ce que j’avais auparavant, et plus d’options qu’avant. C’est une très bonne chose. Et le soutien qui vient avec. » (Atkinson, 2023)
  • « Il y a des personnes qui vivaient dans des tentes au début du programme et qui sont maintenant locataires d’un appartement. Sans un approvisionnement plus sécuritaire, ça n’arrive pas. » (Haines, Tefoglou et O’Byrne, 2022)
  • « Ça ne m’a apporté que du bien. J’ai ma famille, j’ai un logement pour la première fois en 10 ans, je fais du bénévolat à [organisme]. Je fais des choses qui ne m’intéressaient pas, pour lesquelles je n’avais aucune motivation auparavant. » (Kolla et al., 2022)
  • « J’ai un emploi, un logement stable, j’ai arrêté de consommer, j’ai repris contact avec mes enfants, je suis aux études. » (Atkinson, 2023)
  • « Ce n’est pas encore parfait, mais ça m’a sauvé la vie. » (McMurchy et Palmer, 2022)
  • « J’ai vu que ma vie a changé énormément. J’ai un emploi, j’ai un appartement, j'ai des factures que je paie, j’ai une voiture. J'ai de vraies responsabilités que je n’ai jamais eues auparavant. Et tout cela est à cause du programme dans lequel je suis. » (Schmidt et al., 2023)

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Pour plus d’information

Ressources de la communauté de pratique nationale sur l’approvisionnement plus sécuritaire

Rapports

Protocols et documents d’orientation

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Références citées

Atkinson, K. (2023). Parkdale Queen West Community Health Centre Safer Opioid Supply Program Evaluation Report. Toronto, Canada. https://pqwchc.org/wp-content/uploads/PQWCHC_SOS_EvaluationReport-Final… ➤ Données issues de sondages, d’entrevues semi-structurées et de DME

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Bardwell, G., Ivsins, A., Mansoor, M., Nolan, S., et Kerr, T.  (2023). « Safer opioid supply via a biometric dispensing machine: a qualitative study of barriers, facilitators and associated outcomes ». Canadian Medical Association Journal, vol. 195, no 19, e668-e676. https://doi.org/10.1503/cmaj.221550 Entrevues semi-structurées avec 46 personnes participantes au programme MySafe.

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Brothers, T.D., Leaman, M., Bonn, M., Lewer, D., Atkinson, J., Fraser, J., Gillis, A., Gniewek, M., Hawker, L., Hayman, H., Jorna, P., Martell, D., O'Donnell, T., Rivers-Bowerman, H., et Genge, L. (2022). « Evaluation of an emergency safe supply drugs and managed alcohol program in COVID-19 isolation hotel shelters for people experiencing homelessness ». Drug and Alcohol Dependence 235, article 109440. https://doi.org/10.1016/j.drugalcdep.2022.109440Examen du dossier médial des 77 personnes atteintes de la COVID-19 ayant été en isolement dans un hôtel converti en refuge pendant le mois de mai 2021.

Comité consultatif spécial sur l’épidémie de surdoses d’opioïdes. (2022). Méfaits associés aux opioïdes et aux stimulants au Canada. Ottawa: Agence de la santé publique du Canada. https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioid… (consulté le 20 avril 2023).

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L'Équipe de soutien clinique et organisationnel en dépendance et itinérance (ESCODI). (2022). Premier sondage sur l’approvisionnement plus sécuritaire au Québec. Québec: L'Équipe de soutien clinique et organisationnel en dépendance et itinérance. https://dependanceitinerance.ca/wp-content/uploads/2022/09/Sondage-APS-… Sondage auprès de 20 prescripteur·trice·s et 16 pharmacien·ne·s du Québec.

Foreman-Mackey, A., Pauly, B., Ivsins, A., Urbanoski, K., Mansoor, M., et Bardwell, G. (2022). Moving towards a continuum of safer supply options for people who use drugs: A qualitative study exploring national perspectives on safer supply among professional stakeholders in Canada. Substance Abuse Treatment, Prevention, and Policy (17): article 66. https://doi.org/10.1186/s13011-022-00494-y ➤ 17 entrevues qualitatives.

Gagnon, M., Rudzinski, K., Guta, A., Schmidt, R.A., Kryszajtys, D.T., Kolla, G., et Strike, C. (2023). Impact of safer supply programs on injection practices: client and provider experiences in Ontario, Canada. Harm Reduction Journal 20, article 81. https://doi.org/10.1186/s12954-023-00817-7

Giang, K., Charlesworth, R., Thulien, M., Mulholland, A., Barker, B., Brar, R., Pauly, B., et Fast, D. (2023). Risk mitigation guidance and safer supply prescribing among young people who use drugs in the context of COVID-19 and overdose emergencies. International Journal of Drug Policy 115, article 104023. https://doi.org/10.1016/j.drugpo.2023.104023 ➤ Entrevues avec 30 jeunes qui utilisent des drogues et 10 médecins de la dépendance.

Glegg, S., McCrae, K., Kolla, G., Touesnard, N., Turnbull, J., Brothers, T.D., Brar, R., Sutherland, C., Le Foll, B., Sereda, A., Goyer, M.-È., Rai, N., Bernstein, S., et Fairbairn, N. (2022). « “COVID just kind of opened a can of whoop-ass”: The rapid growth of safer supply prescribing during the pandemic documented through an environmental scan of addiction and harm reduction services in Canada ». International Journal of Drug Policy 106, article 103742. https://doi.org/10.1016/j.drugpo.2022.103742 ➤ Analyse de l’environnement national à l’aide de méthodes mixtes à deux moments différents.

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Table des matières

 

À propos de ce document

Ce sommaire des données probantes a été rédigé par la Communauté de pratique nationale sur l’approvisionnement plus sécuritaire (CdPN-APS). Visitez le https://www.nss-aps.ca/fr pour en savoir plus.
 
Contributrices :
Rebecca Penn (conceptualisation, rédaction, révision), Alexandra Holtom (rédaction, révision), Robyn Kalda (rédaction, révision)

Citation suggérée : Communauté de pratique nationale sur l’approvisionnement plus sécuritaire (2023). Programmes de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire : nouvelles données probantes. Canada. https://www.nss-aps.ca/fr/donnees-probantes

Version: 11 décembre 2023

Translation: Traductions Rhizome et l'équipe de la Communauté de pratique nationale sur l’approvisionnement plus sécuritaire

La production de ce document a été rendue possible grâce à une contribution financière de Santé Canada. Les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement celles de Santé Canada.

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